
Après la chirurgie :
Des séances de kinésithérapie effectuées précocement peuvent éviter certains troubles tels que l'apparition de l'attitude protectrice du sein (PSA) et de la poitrine ainsi que l'apparition d'un lymphœdème, grâce aux conseils prodigués qui permettront de maintenir la mobilité de l'épaule, la souplesse du creux axillaire et un poids stable.
Pendant et après la chimiothérapie :
Des séances de drainage lymphatique permettent au corps de se débarrasser des résidus toxiques et la physiothérapie permet de retrouver progressivement souplesse et indolence.
Avant la radiothérapie :
La physiothérapie vise à donner de la souplesse à l'épaule, à la peau et aux muscles qui seront irradiés.
Conséquences des traitements et de la chirurgie :
Cordons lymphatiques ou thrombose lymphatique superficielle :
Massages, drainages, étirements doux, mobilisations pour traiter ces cordes de guitare.
Cicatrices :
Mobilisations, massages, étirements réalisés par le kinésithérapeute car il peut être difficile pour une femme opérée d'un cancer du sein de toucher sa cicatrice. Cependant, la patiente apprendra les exercices à réaliser quotidiennement à la maison afin de travailler sa ou ses cicatrices sans avoir à les toucher.
Attitude protectrice de la poitrine :
Conseils et exercices à réaliser à domicile afin de retrouver progressivement la souplesse et la mobilité de l'épaule et du creux axillaire.
Lymphoedème :
Drainage lymphatique manuel, contention, adaptation des manchons, réalisation de bandages multicouches pour guider au mieux la résorption de l'œdème et réduire la sensation de bras lourd.
La douleur :
Toutes les actions du kinésithérapeute vont agir sur le contrôle de la douleur : tensions musculaires dues au stress, attitudes protectrices, cicatrices adhérentes ou rétractiles, repousse des nerfs, fibrose du passage des drains et œdème congestionnant le sein.